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La forêt doit absolument être préservée. Ceci est une priorité. Il en va de notre survie. Nous disparaissons en même temps que la forêt, autrement dit lorsque la forêt disparaît c'est nous qui disparaissons avec elle. L'exploitation forestière doit être soumise à une réglementation toujours plus stricte et le gouvernement doit veiller au respect scrupuleux de celle-ci, sinon ce sont des générations entières qui sont ainsi condamnées pour les siècles à venir !
La forêt est le grand réservoir de la vie : la vie végétale et par conséquent la vie animale et humaine… ce réservoir qui disparaît c'est la vie elle-même qui disparaît. Notre santé dépend de la forêt dans la mesure où la forêt fournit la matière première à la médecine, naturelle ou industrielle. La forêt est en premier lieu le lien que nous avons avec la terre. La forêt est aussi notre histoire et notre mémoire. La forêt est notre habitat. La déforestation prépare le chemin à la désertification. La désertification met en péril l'eau, cette ressource fondamentale pour la vie. Si l'eau se met è manquer, c'est notre survie qui est compromise. Si l'eau se raréfie, le danger est que nous commencions à nous battre entre nous pour nous l'approprier. Reboiser, replanter doit donc être une priorité. Les arbres doivent être replantés. Il s'agit d'une urgence. Laisser détruire notre forêt compromet sérieusement notre futur.
A l'image de l'opération « Sahel vert » qui il y a une vingtaine d'années visait à lutter contre la désertification dans la partie septentrionale du pays, un programmed'une ampleur plus grande devrait être mis en chantier au plus vite afin de recréer la couverture végétale qui dans notre pays diminue dangereusement d'années en années. Je propose de le baptiser « programme Wangari Maathai », en hommage au courage, à la détermination et au dévouement de cette femme africaine qui au Kenya a planté des millions d'arbres et s'est vu décerner en 2002 le prix Nobel de la paix pour sa contribution « au développement durable, à la démocratie et à la paix ». Ce programme doit avoir une envergure nationale et mobiliser tous les camerounais petits et grands. Les effets de la déforestation dans notre pays se font ressentir notamment dans la hausse des températures et d'autres perturbations diverses observées dans les cycles climatiques. Ces bouleversements ne sont pas sans effet sur la santé des individus. Nous les subissons. Nous en sommes tous affectés, petits et grands, nantis ou démunis. Reboisons au plus vite. Notre futur en dépend. Agissons tant que nous en avons encore la possibilité. N'attendons pas qu'il soit trop tard. Le processus est réversible. D'autre part, l'opération « Sahel vert » devrait être poursuivie, l'avancée du désert ne s'étant pas arrêtée depuis lors.
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