Le Retour (Back To Africa)
Il est perçu comme la recherche des racines africaines. Le retour est donc un retour vers l'Afrique, sa culture, ses valeurs, ses enfants. Le retour est une quête de soi, une quête de l'identité volée par l'esclavage et son héritage : haine de soi, dénie de soi, manque de confiance en soi. Dans tous les cas, le retour est compris comme une démarche qui concerne ceux qui sont partis.
Je pense néanmoins qu'il existe un retour qui doit s'effectuer chez ceux qui sont restés sur le continent. Il ne s'agirait nullement ici on s'en doute bien, de retrouver des lieux perdus, une terre oubliée. Non, ce retour est un retour vers une partie de nous-mêmes dont nous avons été séparés. Un retour vers les personnes physiques des frères et des sœurs qui après tout sont les ancêtres aussi. Un retour vers le souvenir des familles déportées. Un retour à la conscience de leur existence. Un retour au lien filial qui unit ceux qui sont restés en Afrique à leurs frères et soeurs qui doivent de nouveau être présents et vivre dans leurs cœurs et dans leurs esprits.
Comment ? Par le biais par exemple d'une éducation de masse que doivent prendre en charge les ministères de l'éducation, les ministères de la culture et les ministères de la communication des Etats africains. L'école, la radio et la télévision devraient servir de véhicules privilégiés pour le retour à cette mémoire. Évidemment, l'organisation de conférences -de préférence radiodiffusées et télévisées- avec la participation d'historiens du continent et de la diaspora africaine est essentielle dans ce travail de mémoire.
Je pense néanmoins qu'il existe un retour qui doit s'effectuer chez ceux qui sont restés sur le continent. Il ne s'agirait nullement ici on s'en doute bien, de retrouver des lieux perdus, une terre oubliée. Non, ce retour est un retour vers une partie de nous-mêmes dont nous avons été séparés. Un retour vers les personnes physiques des frères et des sœurs qui après tout sont les ancêtres aussi. Un retour vers le souvenir des familles déportées. Un retour à la conscience de leur existence. Un retour au lien filial qui unit ceux qui sont restés en Afrique à leurs frères et soeurs qui doivent de nouveau être présents et vivre dans leurs cœurs et dans leurs esprits.
Comment ? Par le biais par exemple d'une éducation de masse que doivent prendre en charge les ministères de l'éducation, les ministères de la culture et les ministères de la communication des Etats africains. L'école, la radio et la télévision devraient servir de véhicules privilégiés pour le retour à cette mémoire. Évidemment, l'organisation de conférences -de préférence radiodiffusées et télévisées- avec la participation d'historiens du continent et de la diaspora africaine est essentielle dans ce travail de mémoire.