Esclavage : dispersion/retour
Un autre point est que du fait de l'esclavage l'Afrique se trouve aujourd'hui dispersée à l'extérieur du continent, en Europe, aux Amériques principalement. Les Africains se trouvant donc à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'Afrique, il est naturel de penser que nous ne pourrons pas totalement être nous-mêmes tant que nous ne serons pas retrouvés.
Des conditions et des cadres de ces retrouvailles doivent être crées. Des African/African-American Summits réunissant en terre africaine Africains du continent et Africains Americains ont déjà été initiés. Les villes d'Abidjan en Côte-d'Ivoire, Libreville au Gabon, Dakar au Sénégal, Harare au Zimbabwe, Accra au Ghana, Abuja au Nigeria ont déjà accueillis de tels sommets. Yaoundé devrait peut-être envisager l'organisation sur son sol d'un tel événement dont il n'est pas utile de rappeler la dimension historique. Des enfants du Cameroun furent aussi enlevés et déportés durant l'esclavage transatlantique. D'autre part, en terre camerounaise et plus exactement dans la région du littoral se trouvent encore des descendants de ceux de nos ancêtres qui emmenés en captivité ont pu retrouver le chemin du retour.
Comme cela se fait déjà dans d'autres Etats africains que je qualifierai de pionniers, l'octroi de la nationalité camerounaise à tous les descendants d'Africains déportés qui le souhaiteraient soit parce que leurs origines se trouvent être au Cameroun, soit simplement parce qu'ils en manifestent le désir devrait être systématique et même encouragé. Pour cela, une véritable politique visant à établir un pont permanent avec les Africains que l'esclavage a arrachés au continent doit être mise en place. Les sites historiques relatifs à cette tragédie doivent être répertoriés et aménagés de sorte qu'ils puissent servir de lieu de pèlerinage tant pour les africains du continent que pour ceux de la diaspora. D'autres Etats africains, notamment le Ghana, le Bénin nous ont précédé sur cette voie et sauront je n'en doute pas être de bons conseils. Le Sénégal possède également une longue tradition de relation avec les Africains de la diaspora qui viennent en pèlerinage sur l' île de Gorée d'ou plus d'une centaine de millions d'entre nos pères, nos mères furent embarqués vers l'Europe et les Amériques via l'océan atlantique.
En plus, la diversité africaine présente au Cameroun –je parle ici du peuplement, je parle des peuples qui au Cameroun possèdent des parentés avec d'autres peuples africains- milite en faveur du Cameroun comme espace privilégié pour de telles retrouvailles. En réalité, si le Cameroun accepte de jouer son rôle de carrefour des peuples, notre pays peut s'avérer être une route pour l'unité des Africains et ainsi s'accorder avec ce vers du second couplet de notre hymne national qui dit : « de l'Afrique soit fidèle enfant ». Conformément à la vision de nos anciens, soyons donc de fidèles enfants de l'Afrique, cette mère aux nombreux enfants éparpillés à travers le monde. Il s'agit pour le Cameroun de réaliser le mariage du triangle avec le triangle, l'osmose entre le petit triangle (Cameroun) et le triangle mère, car ne l'oublions pas, l'Afrique notre mère a elle-même la forme d'un triangle. L'objectif ici est notre totale intégration et même notre fusion avec le reste de l'Afrique.
Nous devons au Cameroun reconnaître, mettre en pratique et vivre la réalité de la famille africaine continentale et transcontinentale, je pense ici à la diaspora africaine disséminée à travers le globe. Faudrait-il rappeler les enjeux de l'union ? L'union implique la mise en commun des énergies, des esprits, des intelligences, des talents, des compétences. Cette mise en commun sera toujours plus efficace et plus conquérante que les individualismes. Neuf talents mis ensemble donneront toujours plus de résultats qu'un talent isolé, si grand soit-il.
Des conditions et des cadres de ces retrouvailles doivent être crées. Des African/African-American Summits réunissant en terre africaine Africains du continent et Africains Americains ont déjà été initiés. Les villes d'Abidjan en Côte-d'Ivoire, Libreville au Gabon, Dakar au Sénégal, Harare au Zimbabwe, Accra au Ghana, Abuja au Nigeria ont déjà accueillis de tels sommets. Yaoundé devrait peut-être envisager l'organisation sur son sol d'un tel événement dont il n'est pas utile de rappeler la dimension historique. Des enfants du Cameroun furent aussi enlevés et déportés durant l'esclavage transatlantique. D'autre part, en terre camerounaise et plus exactement dans la région du littoral se trouvent encore des descendants de ceux de nos ancêtres qui emmenés en captivité ont pu retrouver le chemin du retour.
Comme cela se fait déjà dans d'autres Etats africains que je qualifierai de pionniers, l'octroi de la nationalité camerounaise à tous les descendants d'Africains déportés qui le souhaiteraient soit parce que leurs origines se trouvent être au Cameroun, soit simplement parce qu'ils en manifestent le désir devrait être systématique et même encouragé. Pour cela, une véritable politique visant à établir un pont permanent avec les Africains que l'esclavage a arrachés au continent doit être mise en place. Les sites historiques relatifs à cette tragédie doivent être répertoriés et aménagés de sorte qu'ils puissent servir de lieu de pèlerinage tant pour les africains du continent que pour ceux de la diaspora. D'autres Etats africains, notamment le Ghana, le Bénin nous ont précédé sur cette voie et sauront je n'en doute pas être de bons conseils. Le Sénégal possède également une longue tradition de relation avec les Africains de la diaspora qui viennent en pèlerinage sur l' île de Gorée d'ou plus d'une centaine de millions d'entre nos pères, nos mères furent embarqués vers l'Europe et les Amériques via l'océan atlantique.
En plus, la diversité africaine présente au Cameroun –je parle ici du peuplement, je parle des peuples qui au Cameroun possèdent des parentés avec d'autres peuples africains- milite en faveur du Cameroun comme espace privilégié pour de telles retrouvailles. En réalité, si le Cameroun accepte de jouer son rôle de carrefour des peuples, notre pays peut s'avérer être une route pour l'unité des Africains et ainsi s'accorder avec ce vers du second couplet de notre hymne national qui dit : « de l'Afrique soit fidèle enfant ». Conformément à la vision de nos anciens, soyons donc de fidèles enfants de l'Afrique, cette mère aux nombreux enfants éparpillés à travers le monde. Il s'agit pour le Cameroun de réaliser le mariage du triangle avec le triangle, l'osmose entre le petit triangle (Cameroun) et le triangle mère, car ne l'oublions pas, l'Afrique notre mère a elle-même la forme d'un triangle. L'objectif ici est notre totale intégration et même notre fusion avec le reste de l'Afrique.
Nous devons au Cameroun reconnaître, mettre en pratique et vivre la réalité de la famille africaine continentale et transcontinentale, je pense ici à la diaspora africaine disséminée à travers le globe. Faudrait-il rappeler les enjeux de l'union ? L'union implique la mise en commun des énergies, des esprits, des intelligences, des talents, des compétences. Cette mise en commun sera toujours plus efficace et plus conquérante que les individualismes. Neuf talents mis ensemble donneront toujours plus de résultats qu'un talent isolé, si grand soit-il.