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Energie

   Notre pays traverse également une grosse crise de l’énergie. Beaucoup trop de Camerounais n’ont pas accès à l’eau et à l’électricité de manière courante. De plus, avec le phénomène des coupures d’eau et des délestages, même la distribution de ces deux énergies chez ceux qui y avaient accès n’est plus régulièrement assurée. Nous savons la corrélation qui existe entre l’eau, la nutrition, la salubrité et la santé et pouvons prévoir que le manque d’eau peut générer la malnutrition, l’insalubrité et la maladie. Cela est un autre problème réel dont souffrent les Camerounais. Le règlement de cette crise doit être une priorité du gouvernement.

L’eau comme source de lumière ; la lumière, l’électricité produites à partir de l’eau, sont le principe de l’hydroélectricité. Nous avons à Lacdo et à Songloulou des barrages hydroélectriques : ces deux barrages fonctionnent-ils au maximum de leur capacité ? Des travaux de rénovation ou d’entretien doivent-ils être effectués ? Faudrait-il prospecter vers d’autres sites éventuels ? L’hydroélectricité, l’eau comme source de la lumière et de l’électricité peut-elle être appliquée dans le Noun par exemple ou ailleurs ? Le plateau de l’Adamaoua est un réservoir naturel d’eau : quelle proportion du Cameroun pourrait objectivement être approvisionnée à partir de ce bassin naturel ? Est-ce le cas actuellement ? Toute la partie septentrionale du pays – je parle de l’Adamaoua, du nord, de l’extrême nord – peut-elle être approvisionnée en eau à partir du bassin providentiel de l’Adamaoua ? Quelles actions mener alors, quels chantiers entreprendre ?

Le niveau du Logone baisse d’années en années : comment remédier à cette situation ? Qu’en est-il du niveau du wouri, de la bénoué, du chari, du dja, de la lobo, de la lobé, de la kienke, de la sanaga, de la sanga, du nyong, du mfoumou, du so, du kélé, du noun, du lom, du djérem, du ntem, du ndé, de la menoua, de la mifi, du nkam, du mungo, du mbam, de la lékié, du mayo banyo, du mayo tsanaga, de la mvina, de la boumba, du ngoko, du ntem, du mfoundi, de l’afamba, de la mefou ? Au Cameroun quel est en ce jour l’état de la nappe phréatique qui alimente nos cours d’eau ? Comment est-ce que la déforestation et la pollution industrielle la mettent en danger et comment y remedier ?


Des techniciens, professionnels et autres experts de l’eau et de l’électricité existent dans notre pays. Ils doivent être écoutés et les solutions qu’ils proposent afin de soulager la peine des Camerounais et préserver le pays doivent être appliquées. A quoi nous serviraient leurs connaissances si elles ne peuvent trouver de champ d’application ? Qu’il soit donné à nos experts, techniciens, spécialistes dans tous les domaines l’opportunité de faire leur travail. Notre pays a besoin d’eux.


  
                            




22/05/2007
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